07.10.2013 par Vincent

Jeunes acteurs politiques : entretien avec Sally Chadjaa (1ère partie)

Naissance aujourd'hui d'une nouvelle rubrique donnant la parole à de jeunes acteurs du paysage politique français. Nous ouvrons cette série d'entretiens avec Sally Chadjaa, membre de l'UMP, conseillère régionale de Poitou-Charentes et conseillère municipale de La Rochelle.

Sally Chadjaa, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis née à La Rochelle en 1977 et j’ai suivi un parcours universitaire en droit. Encartée à l’UMP depuis 2007, j’occupe deux mandats, celui de Conseillère régionale de Poitou-Charentes depuis mars 2010 et Conseillère municipale à La Rochelle depuis décembre 2010. Parallèlement, j’ai travaillé en tant qu’assistante parlementaire de Jean-Marie Morisset, ancien Député des Deux-Sèvres, pendant 8 ans. A présent, je me consacre au montage de ma propre activité dans le conseil aux affaires européennes.

Qu'est ce qui a motivé votre engagement en politique ?

Le leitmotiv de mon engagement politique est l’intérêt que j’éprouve pour la chose publique et son implication concrète dans le quotidien de nos concitoyens. Etre utile est ma plus grande motivation. Mon engagement a été également forgé par des personnalités politiques locales comme mon ancien patron Député, ainsi que par des Hommes et Femmes politiques au niveau national, qui m’ont donné l’envie de passer du militantisme au mandat d’élu, de la conviction personnelle à son expression publique.
J’ai le sentiment que je peux faire évoluer la pratique politique, apporter des solutions pour améliorer les politiques publiques et être utile à mes concitoyens.

Quels sont vos atouts pour vous imposer dans le paysage politique français ?

Les mauvaises langues diront ou ont dit que c’est parce que je suis une jeune femme portant un nom à consonance étrangère que j’ai été choisie pour conduire mes deux mandats. Je ne renie pas ce que je suis, mais tout ce que j’ai et tout ce que j’aurai, je ne le dois qu’à mon travail et à celui de mon équipe.
Je ne cherche pas à m’imposer mais à servir la collectivité et mon pays, la France.

L'univers que vous avez découvert est-il conforme à ce que vous attendiez ?

Un enseignement capital sur cet « univers » que je fréquente depuis six ans : les coups les plus durs viennent de sa propre famille politique. Il faut le savoir mais ne jamais se décourager et prendre beaucoup de recul !

Si vous pouviez changer un aspect de la vie politique française, quel serait-il ?

Un seul aspect, c’est trop peu mais astreignons nous à cela. Je veux croire en une autre façon de faire de la politique, sans écraser les autres et en tenant compte des bonnes idées d’où qu’elles viennent. Je souhaite également pouvoir changer l’état d’esprit de nos grands élus quel que soit leur étiquette politique : qu’ils se préoccupent davantage de la préparation de leurs successions respectives plutôt que de mettre des bâtons dans les roues à ce qui se démènent et qui méritent. Faire ses preuves, c’est important et lutter pour s’imposer face à ses pairs mais sans écraser les autres, c’est normal. Mais il ne faut jamais perdre à l’esprit que seul le suffrage est roi !

La seconde partie de l'entretien est à découvrir demain.
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