Guy Vaxelaire, membre du Parti socialiste a annoncé fin janvier qu'il démissionnerait du Conseil général des Vosges à compter du 1er février 2014.

Elu pour la première fois au sein de l'institution départementale en 1979 dans le canton de Saulxures-sur-Moselotte, il perd son siège lors du renouvellement de 1985 avant de le reprendre lors des élections cantonales de 1992, à chaque fois face au RPR Gérard Braun. Il est ensuite réélu sans discontinuer en 1992, 1998, 2004 et 2011.

Il est par ailleurs maire de La Bresse, commune d’un peu moins de 4 500 habitants depuis 1977 et briguera un septième mandat lors des élections municipales de 2014.

Guy Vaxelaire a également été à de multiples reprises candidat à un mandat de député (1988, 1993, 1997 et 2002) ou de sénateur (1995 et 2004) sans jamais parvenir à être élu.

C’est sa suppléante, Elise Calais, qui siègera désormais au sein de l’Assemblée départementale.

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puceLettre de mission de Jean-Marc Ayrault à Thomas Thévenoud (taille : 0,20 Mo)

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Par décret du 13 février 2014, Thomas Thévenoud est chargé par le Premier ministre d’une mission temporaire dans le cadre de l’article LO144 du code électoral.

Député PS du Saône-et-Loire depuis 2012, siégeant au sein de la commission des Finances, il se voit, dans le cadre de ces travaux, placé auprès de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, et de Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme.

La mission, dont le thème porte sur les « conditions durables d'une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC », est dite de concertation et durera 2 mois. Elle aura pour ambition de préciser la connaissance des besoins de transports individuels, dans un contexte marqué par des évolutions fortes touchant aux transports collectifs, aux modes de vie dans les métropoles comme dans les territoires ruraux, aux attentes en termes d’attractivité. Elle devra également procéder à l’examen des contraintes techniques, économiques, réglementaires et concurrentielles pesant sur les différents acteurs. Enfin il s’agira de préciser la situation en Ile-de-France en général et plus particulièrement à Paris et en petite couronne.

Les conclusions du rapport sont attendues mi-avril 2014.

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Par décrets des 22 janvier 2014 et 13 février 2014*, Dominique Orliac et Jacqueline Gourault sont chargées par le Premier ministre d’une mission temporaire dans le cadre des articles LO144 et LO297 du code électoral.

Dominique Orliac, est députée du Lot depuis 2007, elle est membre du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste et siège au sein de la commission des affaires sociales. Jacqueline Gourault est sénatrice du Loir-et-Cher depuis 2001, elle est membre du groupe Union des Démocrates et Indépendants – UC et siège au sein de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale. Dans le cadre de cette mission, elles sont placées auprès de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et de Marie-Arlette Carlotti ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion.

La mission, dont le thème porte sur l’ « accessibilité des personnes handicapées dans le domaine électoral», aura pour ambition de s’intéresser à l’accessibilité des moyens traditionnels auxquels recourt la communication politique, à l’image des lieux de réunions publiques, mais également des médias les plus récents comme Internet et ses fonctions dérivées. Les propositions devront tenir compte des mesures déjà engagées par les formations politiques afin d’élaborer des pistes d’amélioration réalistes. La réflexion devra intégrer les élections professionnelles, les élections étudiantes et les élections de parents d’élèves.

Les conclusions du rapport sont attendues mi 2014.

*Par décret du 22 janvier 2014, Michel Fontaine, sénateur de La Réunion, était initialement chargé de cette mission avec Dominique Orliac. Il en a été déchargé à sa demande par décret du 13 février 2014.

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Le baromètre politique* du mois de février, produit par TNS pour le compte du Figaro Magazine vient d’être publié. Après 3 mois de relative stabilité, la cote de confiance du chef de l’Etat s’inscrit à un nouveau plus bas niveau depuis son entrée en fonction et passe pour la première fois sous le seuil des 20% de confiance.

Ainsi par rapport à la dernière vague, le Président de La République, François Hollande, ressort avec un total confiance à 19% (-3 pts) et un total pas confiance à 78% (+2 pts). Au sein de ce second agrégat, le total pas du tout confiance concerne plus d’un français sur deux à 51% (+5 pts).

La baisse plus marquée chez les hommes (total confiance à 19%, soit -5 pts) que chez les femmes (total confiance à 18%, soit -2 pts) tend à ramener, à un niveau proche, le jugement des deux groupes étudiés.

Par classe d’âge, seuls les 18 à 24 ans (total confiance à 20%, soit +2 pts) et les 65 ans et plus (total confiance à 24%, soit +1 pt) revoient à la hausse leur jugement. A l’opposé, la dégradation est particulièrement marquée chez les 25 à 34 ans (total confiance à 10%, soit - 7 pts) et les 35 à 49 ans et plus (total confiance à 14%, soit -6 pts).

Par profession, la vision des PCS+ (total confiance à 20%, soit -5 pts) et des PCS- (total confiance à 12%, soit -6 pts) se dégrade. Seuls les retraités et inactifs (total confiance à 23%, soit +1 pt) donnent un peu plus de crédit au Président de la République.

Concernant la proximité politique, les mouvements les plus notables sont constatés chez les sympathisants du Parti socialiste (total confiance à 49%, soit -7 pts) et de l’UDI (total confiance à 10%, soit +9 pts).

Enfin, l’analyse par niveau de diplôme fait apparaître une baisse dans l’ensemble des groupes étudiés.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, suit une trajectoire très proche, son total confiance ressort à 20% (-1 pt) et son total pas confiance à 74% stable).

* Etude réalisée en face à face du 30 janvier au 3 février 2014 auprès de 1002 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : TNS

Voir aussi : Evolution de la cote de confiance de l'executif

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puceLettre de mission de Jean-Marc Ayrault à Serge Bardy (taille : 0,16 Mo)

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Par décret du 10 janvier 2014, Serge Bardy est chargé par le Premier ministre d’une mission temporaire dans le cadre de l’article LO144 du code électoral.

Député apparenté PS du Maine-et-Loire depuis 2012, siégeant au sein de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, il se voit, dans le cadre de ces travaux, placé auprès d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et de Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

La mission, dont le thème porte sur la « filière du papier recyclé », aura pour ambition d’évaluer les moyens d’action permettant d’optimiser la gestion des déchets de papiers graphiques, de rechercher des moyens de réduire le coût de la collecte des ordures ménagères et des emballages, de proposer des moyens pour développer la collecte des papiers de bureau et enfin d’étudier les moyens de favoriser la demande de produits à base de fibres recyclées.

Les conclusions du rapport sont attendues mi 2014.

Le Conseil général de l’Essonne s’est réuni en séance publique le 27 janvier dernier. A cette occasion, Michel Berson, ancien président de l’Institution départementale a fait part de sa décision d’abandonner son mandat de conseiller général.

Elu pour la première fois au sein de l’Assemblée départementale en 1994 dans le canton d’Yerres, il est réélu à deux reprises en 2001 puis 2008 dans le canton d’Evry-Nord. D’abord dans l’opposition, il devient Président du Conseil général en 1998 lors de son basculement à gauche. Il conserve ce siège jusqu’au renouvellement de 2011 où il cède sa place à Jérôme Guedj.

En conséquence, c’est sa suppléante Fatoumata Koïta, conseillère municipale d’Evry, qui siègera au sein du Conseil général.

Michel Berson conserve par ailleurs son mandat de sénateur remporté en 2011 après avoir présenté une liste dissidente dans le département et réuni 19,58% des suffrages exprimés.

Pour rappel, il fut également maire de Crosne de 1977 à 1998 et député de l’Essonne de 1981 à 1997, date à laquelle il s’incline de moins de 100 voix face à Nicolas Dupont-Aignan.

Léo Grézard, membre du Parti socialiste et figure politique du département de l’Yonne, est décédé le 7 janvier 2014 à l’âge de 87 ans.

Il est élu pour la première fois député de la deuxième circonscription de l’Yonne en 1981 après la dissolution décidée par François Mitterrand au lendemain de sa victoire à l’élection présidentielle. Il abandonne cette fonction quelques jours seulement avant les élections de 1986 mais effectue son retour à l’Assemblée nationale en 1988 comme suppléant d’Henri Nallet qui entre au gouvernement.

Au niveau local, il devient conseiller général de l’Yonne (canton d’Avallon) en 1973. Réélu en 1979 puis 1985 il perd son siège au sein de l’assemblée départementale lors du renouvellement de 1992 à l’issue duquel il s’incline au second tour face à Yves Van Haëcke en ne réunissant sous son nom que 44,69% des suffrages exprimés.

Il est également maire d’Avallon durant une mandature. Elu en 1989, il ne parvient pas à conserver son siège en 1995, battu une nouvelle fois par Yves Van Haëcke.

Jean-René Lecerf, candidat de l’UMP et de l’UDI lors de la prochaine élection municipale à Lille vient de démissionner du Conseil général du Nord. Elu dans le canton de Marcq-en-Barœul, il siégeait au sein de l’institution depuis 1988. Entre 1992 et 1998, alors que l’assemblée départementale était passée majoritairement à droite, il avait occupé le siège de Premier vice-président. La gauche redevenue majoritaire, il avait ensuite pris la tête de l’opposition durant 15 ans.

Cette démission est effective depuis le 31 décembre 2013. C’est Isabelle Frémaux (UMP), élue comme remplaçante à ses côtés lors du dernier renouvellement en 2008 qui prend sa succession. Cette dernière est également son assistante parlementaire au Sénat depuis 2001.

Concernant le groupe UPN (Union pour le Nord), c’est Christian Poiret (DVD) qui remplace Jean-René Lecerf. Maire de Lauwin-Planque depuis 1995, il est élu du canton de Douai-Sud-Ouest depuis 2001.

Pour rappel, Jean-René Lecerf est aussi sénateur du Nord depuis 2001. Il a, par ailleurs, été maire de Marcq-en-Barœul entre 1994 et 2001 après le décès de Serge Charles avant de démissionner afin de se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions concernant le non-cumul des mandats.

Lors d’un discours tenu le 27 décembre dernier, Louis-Constant Fleming (UMP) faisait part de sa décision de démissionner de son siège de sénateur de Saint-Martin. Elu à cette fonction en 2008 avec 70,83% des suffrages exprimés au premier tour, il fut le premier sénateur de la jeune Collectivité d’Outre-Mer. Cette décision est motivée pour raisons de santé, mais les résultats des dernières élections territoriales semblent également avoir pesé.

Figure locale, il a activement participé à la vie politique de l’île. A différentes reprises élu au conseil municipal de Saint-Martin, il a également été conseiller général de Guadeloupe (canton de Saint-Martin 1) de 1992 à 1998 et de 2004 à 2007, ainsi que conseiller régional de Guadeloupe de 1986 à 1992. En juillet 2007, après le changement de statut de l’île, la liste qu’il conduit remporte les premières élections territoriales de Saint-Martin. Il préside l’institution jusqu’en juillet 2008, date à laquelle il est déclaré inéligible pour une durée d’un an.

En 2002, à l’occasion des élections législatives, Louis-Constant Fleming s’était porté candidat dans la 4e circonscription de Guadeloupe. Réunissant 10,08% des suffrages exprimés, il n’était pas parvenu à franchir le cap du premier tour. Des irrégularités dans ses comptes de campagne l’avaient alors déjà rendu inéligible pour une durée d’un an.

Cette démission est effective depuis le 31 décembre 2013. La date du prochain scrutin étant prévue dans moins d’un an (septembre 2014), le code électoral ne prévoit pas la tenue d’une élection partielle et le siège restera vacant.

Sylvia Bassot (UMP) est décédée, des suites d'une longue maladie, le 3 janvier 2014.

Elle devient députée de la 3e circonscription de l'Orne le 31 mars 1996 à l'occasion d'une élection partielle organisée après la déchéance de Jean-Luc Gouyon, lui même suppléant d'Hubert Bassot, son époux, décédé en 1995 dans un accident de la route. Candidate à sa propre succession en 1997, 2002 puis 2007, elle est réélue à chaque fois, s'imposant même dès le premier tour lors des deux derniers renouvellements.

En 1996, conséquence du décès d'Hubert Bassot, elle se porte candidate lors de l'élection partielle dans le canton de Tinchebray et s'impose au premier tour. Elle conserve son siège au sein de l'assemblée départementale à l'issue du renouvellement de 1998, et devient durant une mandature vice-présidente de l'institution.

En 2004, elle ne brigue pas de nouveau mandat au Conseil général mais est candidate lors des élections régionales. Elle figure alors en deuxième position (section départementale de l'Orne) sur la liste présentée par l'union de la droite en Basse-Normandie. Battue, elle siège jusqu'en 2010 au sein de l'opposition au Conseil régional.

En 2012, elle annonce son retrait de la vie politique. Née en 1940, Sylvia Bassot est décédée à l'âge de 73 ans.
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