Alors qu'à peine un tiers des électeurs se sont déplacés (le taux de participation était de 33,35 %), le candidat investi par le FN, Laurent Lopez, est arrivé largement en tête du premier tour de l'élection cantonale partielle de Brignoles qui s'est déroulé dimanche 6 octobre, avec 2 718 voix et 40,40 % des suffrages exprimés.

Obtenant 1 397 voix et un score de 20,76 %, l'UMP Catherine Delzers sera son opposante au second tour, tandis que le communiste Laurent Carratala, qui tentait de prendre la suite du conseiller général sortant invalidé Claude Gilardo et qui est arrivé troisième (981 voix et 14,58 %), est éliminé.

L'ancien conseiller général frontiste Jean-Paul Dispard, cette fois candidat avec l'étiquette du Parti de la France, arrive en quatrième position avec 612 voix et 9,10 % des suffrages exprimés.

Magda Igyarto-Arnoult (EELV) et Christian Proust (divers droite) ferment la marche avec respectivement 598 voix (8,89 %) et 422 voix (6,27 %).

Peu après l'annonce des résultats, le PCF a dénoncé "la division à gauche provoquée par la candidate d'EELV et encouragée par de trop nombreux socialistes locaux malgré les prises de position de la direction nationale du PS" (celle-ci avait appelé à voter pour Laurent Carratala), qui "prive notre candidat, prive la gauche de l'accès au deuxième tour"

Pour le second tour, le parti dirigé par Pierre Laurent a appelé les électeurs à "faire barrage à l'extrême-droite", tout comme le PS et le PRG.

Premier tour (6 octobre 2013) :
Inscrits : 20 728
Votants : 6 913 (33,35 %)
Exprimés : 6 728

Laurent Lopez (FN) 2 718 (40,40 %)
Catherine Delzers (UMP) 1 397 (20,76 %)
Laurent Carratala (FG-PCF) 981 (14,58 %)
Jean-Paul Dispard (PDF) 612 (9,10 %)
Magda Igyarto-Arnoult (EELV) 598 (8,89 %)
Christian Proust (div. d.) 422 (6,27 %)
Conseiller municipal de Brignoles

Lire aussi : Second tour de l'élection cantonale partielle de Brignoles : le frontiste Laurent Lopez l'emporte avec 53,91 % des suffrages exprimés dans un contexte de hausse de la participation , Six candidats au premier tour de l'élection cantonale partielle de Brignoles , Election cantonale partielle de Brignoles (Var)

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L'ancien député du Finistère, Jean-Louis Goasduff, est décédé le 4 octobre à l'âge de 86 ans.

Maire de Plabennec de 1965 à 1995, il était devenu député (RPR) de la 3ème circonscription du Finistère (Landerneau) à l'occasion des élections législatives de mars 1978, succédant alors au gaulliste Gabriel de Poulpiquet, décédé en février de cette année, qui ne s'était pas représenté. Réélu en juin 1981 et en mars 1986, puis en juin 1988 et en mars 1993 dans la nouvelle 3ème circonscription du département (Brest-Ouest), il n'avait pas été candidat à un nouveau mandat après la dissolution du printemps 1997. Lors de ce scrutin, le socialiste François Cuillandre, actuel maire de Brest, avait conquis sur le fil cette circonscription.
Le socialiste Nicolas Madrelle a été élu maire de Carbon-Blanc jeudi 3 octobre.

Cette élection, marquée par trois bulletins blancs au sein de la majorité municipale, est intervenue dans un contexte de crise. Franck Maurras, qui était maire de la commune depuis mars 2001*, a en effet démissionné du conseil municipal en septembre après avoir avoué un détournement d'argent dans une association qu'il dirigeait.

Auparavant maire de Mombrier, Nicolas Madrelle était, depuis mars 2008, deuxième adjoint au maire de Carbon-Blanc en charge de la communication. Il est également conseiller régional d'Aquitaine depuis mars 2010.

Carbon-Blanc, qui fait partie de la Communauté urbaine de Bordeaux, compte actuellement 6 885 habitants.

* Franck Maurras avait pris la suite du sénateur et président du conseil général de la Gironde, Philippe Madrelle, qui était maire de Carbon-Blanc depuis 1976 et qui avait dû renoncer à ce mandat en raison de la législation sur le cumul. Nicolas Madrelle est le fils de Philippe Madrelle.


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Fin septembre 1962, lors d’une allocution radiotélévisée, le général de Gaulle annonce l’organisation d’un référendum sur l’élection du Président de la République au suffrage universel direct.

A l’exception de l’UNR et d’une frange des Indépendants, cette décision suscite un véritable tollé dans les rangs des partis traditionnels. Tous s’opposent à la réforme, mais plus encore, c’est le mode opératoire qui est au cœur du problème : le recours au référendum et par conséquent à l’article 11 de la Constitution plutôt qu’à l’article 89 prévu afin de réviser la constitution.

La protestation s’organise et prend la forme d’un dépôt de motion de censure à l’Assemblée nationale. Les 53 députés signataires sont emmenés par Paul Reynaud (Indépendant), Guy Mollet (Socialiste), Maurice-René Simonnet (MRP) et Maurice Faure (Radical).

Le 5 octobre 1962, à 4h45, la motion de censure est votée par une large majorité de 280 députés sur 480 et les conséquences sont multiples. Le lendemain, comme le prévoit la Constitution, le Premier ministre, Georges Pompidou, remet la démission de son gouvernement. Trois jours plus tard le Président de la République dissout l’Assemblée nationale.

A ce jour, cette motion de censure reste la seule à avoir été adoptée sous la Cinquième République.

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Le baromètre politique* du mois d’octobre, réalisé par TNS pour Le Figaro Magazine vient d’être publié. Conséquence d’un important recul, la cote de confiance du chef de l’Etat ressort à son plus bas niveau depuis son entrée en fonction.

Ainsi par rapport à la dernière vague, le Président de La République, François Hollande, ressort avec un total confiance à 23% (-4 pts) et un total pas confiance à 74% (+4 pts). Au sein de ce second agrégat, le total pas du tout confiance s’élève désormais à 46% (+6 pts).

La baisse plus marquée chez les hommes (total confiance à 25%, soit -7 pts) que chez les femmes (total confiance à 22%, soit -7 pts) tend à réduire l’écart de jugement constaté jusqu’à présent entre les deux groupes.

Par classe d’âge, seuls les 50 à 64 ans revoient à la hausse leur jugement (total confiance à 29%, soit +2 pts). A l’opposé, le décrochage est particulièrement marqué chez les 35 à 49 ans (total confiance à 18%, soit -13 pts).

Par profession, les cadres et professions intellectuelles (total confiance à 32%, soit +2 pts) sont les seuls à améliorer leur jugement par rapport au mois dernier. A l’inverse, la cote du Président dévisse auprès des employés (total confiance à 15%, soit -9 pts), des ouvriers (total confiance à 14%, soit -9 pts) et des commerçants, artisans et chefs d’entreprises (total confiance à 17%, soit -8 pts).

Concernant la proximité politique, le recul du chef de l’Etat s’observe sur le gauche de l’échiquier politique. Les sympathisants de l’extrême gauche (total confiance à 16%, soit -18 pts), du Parti socialiste (total confiance à 58%, soit -11 pts) et d’Europe Ecologie Les Verts (total confiance à 18%, soit -13 pts) sont ceux chez qui la baisse est la plus notable.

Enfin, par catégorie de revenu, le Président perd des points auprès des catégories modestes (total confiance à 22%, soit -15 pts) alors que le jugement des catégories aisées s’améliore (total confiance à 34%, soit +6 pts).

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, suit une trajectoire assez proche, son total confiance ressort à 24% (-3 pts) et son total pas confiance à 69% (+1 pt).

* Etude réalisée par téléphone du 26 au 30 septembre 2013 auprès de 1 000 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : TNS

Lire aussi : Evolution de la cote de confiance de l'exécutif
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L'ancien sénateur de l'Ille-et-Vilaine, Louis de la Forest, est décédé le 30 septembre à l'âge de 99 ans.

Agriculteur de profession, maire d'Irodouër de 1945 à 1989 et conseiller général du canton de Bécherel de 1949 à 1992, il avait été élu sénateur de l'Ille-et-Vilaine en septembre 1971. Réélu en septembre 1980, il ne s'était pas représenté aux élections sénatoriales de septembre 1989.

Louis de la Forest avait également occupé les fonctions de vice-président du conseil général de l'Ille-et-Vilaine de 1964 à 1992. Au Sénat, il avait siégé au sein du groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants.
A l’automne 1992, intervient comme tous les 3 ans le renouvellement d’un tiers des membres du Sénat. Les jours qui suivent ces élections marquent un important changement dans le paysage de la haute assemblée.

Alain Poher, Président du Sénat depuis le renouvellement de 1968, a fait le choix de ne pas briguer un nouveau mandat. L’institution doit alors lui trouver un successeur parmi les membres qui la composent.

Né en 1909, Alain Poher est élu sénateur, pour la première fois, en 1946 sous la Quatrième République. Président de la chambre haute pendant 24 ans, cette responsabilité, comme le prévoit la constitution, l’a conduit à assurer à deux reprises par intérim la fonction de Président de la République. La première fois en 1969 après la démission du général de Gaulle, la seconde en 1974 à la suite du décès de Georges Pompidou.

L’élection visant à désigner le nouveau président du Sénat est organisée le 2 octobre 1992. Quatre candidats s’opposent au 1er tour : René Monory* (UDF) arrive en tête avec 125 voix, devant Charles Pasqua (RPR) qui obtient 102 voix, suivent Claude Estier (PS) avec 72 voix et Robert Vizet (PCF) avec 15 voix.

Le retrait de Charles Pasqua transforme le second tour en simple formalité pour le sénateur de la Vienne. Fort d’avoir réuni 200 suffrages, René Monory  s’impose face à Claude Estier et Robert Vizet qui rassemblent respectivement 76 et 16 voix, et devient le troisième président du Sénat sous la Cinquième République.

* La veille du scrutin, René Monory s’impose lors d’une primaire organisée parmi les sénateurs UDF face à Daniel Hoeffel, Pierre-Christian Taittinger, Jacques Larché et Jean-Pierre Fourcade.
Publié dans : Histoire , Vie du Parlement , Sénat
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Comme il l'avait annoncé au printemps, Gilles Savary a démissionné de son mandat de conseiller général du canton de Talence. Cette démission a pris effet aujourd'hui 1er octobre et c'est sa suppléante, Denise Greslard, qui lui succède.

Elu député (PS) de la 9ème circonscription de la Gironde en juin 2012, Gilles Savary, qui précise qu'il n'a pas "fait de campagne pour le mandat unique", justifie sa décision par "(sa) conception de la politique (qui est) d’être présent sur le terrain" et l'importance pour lui "d’être proche de la population". Or, le canton de Talence est compris dans la 3ème circonscription de la Gironde, que le PS avait réservée à l'écologiste Noël Mamère lors des dernières élections législatives, tandis que la 9ème circonscription couvre la partie sud du département.

Le canton se confond avec la ville de Talence qui compte aujourd'hui 40 600 habitants. Celle-ci est détenue par la droite (avec Gérard Castagnéra puis Alain Cazabonne) depuis 1983 alors que le siège de conseiller général a été reconquis par le PS en 1998. Gilles Savary a été élu à l'assemblée départementale en mars 2004 après que le sortant, Yves Buffet, ait renoncé à se représenter. Candidat sans succès dans la ville, à la tête d'une liste de rassemblement de la gauche, à l'occasion des élections municipales de mars 2008, il a été réélu conseiller général lors d'une élection cantonale partielle en juin de la même année, puis en mars 2011.

Avant de s'engager à Talence, Gilles Savary a mené la liste de gauche à Bordeaux, contre Alain Juppé, aux élections municipales de 1995 et de 2001. Il a également été vice-président du conseil régional d'Aquitaine et député européen. Au conseil général de la Gironde, il était vice-président en charge de la coopération institutionnelle, des grands projets, du schéma de cohérence territoriale urbanisme et de la maîtrise foncière.

Denise Greslard est conseillère municipale d'opposition à Talence.
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Par décret du 20 septembre 2013, et dans le cadre de l’article LO144 du code électoral, Laurent Grandguillaume (PS) est chargé d’une mission temporaire* auprès de Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, et de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique.

Laurent Grandguillaume, membre du conseil municipal de Dijon depuis 2008 et député de la 1ère circonscription de Côte-d’Or depuis 2012, siège à l’Assemblée nationale au sein de la commission des Finances.

La mission, dont le thème porte sur « Les régimes de l'entrepreneuriat individuel », aura pour ambition de formuler des propositions visant à simplifier et harmoniser le cadre juridique, social et fiscal de l’entrepreneuriat. Le tout afin de faciliter l’accès aux entreprises individuelles et aux TPE, d’en favoriser le développement et d’en assurer la pérennité.

Pour l’occasion, Laurent Grandguillaume a mis en ligne un site spécifique permettant de suivre les différentes étapes de la mission dont les conclusions sont attendues avant la fin de l’année : www.mission-entreprises.fr

* En mai dernier, aux cotés des députés Jérôme Guedj, Yves Blein et Régis Juanico, Laurent Grandguillaume avait déjà été chargé d’une mission temporaire sur « La fiscalité des organismes à but non lucratif ». Il avait alors remplacé Valérie Rabault déchargée à sa demande du dossier. Arrivée à son terme, cette mission publiera sous peu ses conclusions.

1 fichier est associé à ce billet :

puceLettre de mission de Jean-Marc Ayrault à Laurent Grandguillaume (taille : 0,13 Mo)

L'ancien élu parisien Jean-Pierre Pierre-Bloch est décédé hier 28 septembre à l'âge de 74 ans.

Fils de l'ancien député du Front populaire et ancien résistant Jean Pierre-Bloch, il avait été élu député (UDF) de la 27ème circonscription de Paris (18ème arrondissement : La Chapelle, Goutte-d'Or, partie Clignancourt) à l'occasion des élections législatives de mars 1978 face au sortant communiste Louis Baillot. Battu par Lionel Jospin lors de la vague rose de juin 1981, il avait fait son retour à l'Assemblée nationale en mars 1993, en se faisant élire dans la 19ème circonscription de la capitale (parties des 18ème et 19ème arrondissements) face à Daniel Vaillant, alors député sortant. Il avait toutefois été déclaré démissionnaire d'office et inéligible pour une durée d'un an, en novembre de la même année, par le Conseil constitutionnel pour dépassement du plafond de ses dépenses de campagne. A l'élection législative partielle qui avait suivi, en février 1994, Daniel Vaillant avait retrouvé son siège.

Jean-Pierre Pierre-Bloch avait également été adjoint au maire de Paris de 1983 à 2001, aux côtés de Jacques Chirac puis de Jean Tiberi. Lors des élections municipales de mars 2001, il avait conduit la liste "tiberiste" dans le 18ème arrondissement face à Philippe Séguin.

Parallèlement à ses activités politiques, il avait dirigé le quotidien France Soir dans les années 80. Mis en examen à plusieurs reprises puis blanchi à chaque fois, dans les années 2000, pour des affaires d'abus de biens sociaux ou d'emploi fictif, il s'était aussi impliqué dans la vie politique sénégalaise en organisant, en 2007, la campagne présidentielle d'Abdoulaye Wade puis en rejoignant l'équipe de son rival, Macky Sall, en 2012, pour assurer sa communication.
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