Le socialiste Nicolas Madrelle a été élu maire de Carbon-Blanc jeudi 3 octobre.

Cette élection, marquée par trois bulletins blancs au sein de la majorité municipale, est intervenue dans un contexte de crise. Franck Maurras, qui était maire de la commune depuis mars 2001*, a en effet démissionné du conseil municipal en septembre après avoir avoué un détournement d'argent dans une association qu'il dirigeait.

Auparavant maire de Mombrier, Nicolas Madrelle était, depuis mars 2008, deuxième adjoint au maire de Carbon-Blanc en charge de la communication. Il est également conseiller régional d'Aquitaine depuis mars 2010.

Carbon-Blanc, qui fait partie de la Communauté urbaine de Bordeaux, compte actuellement 6 885 habitants.

* Franck Maurras avait pris la suite du sénateur et président du conseil général de la Gironde, Philippe Madrelle, qui était maire de Carbon-Blanc depuis 1976 et qui avait dû renoncer à ce mandat en raison de la législation sur le cumul. Nicolas Madrelle est le fils de Philippe Madrelle.


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Comme il l'avait annoncé au printemps, Gilles Savary a démissionné de son mandat de conseiller général du canton de Talence. Cette démission a pris effet aujourd'hui 1er octobre et c'est sa suppléante, Denise Greslard, qui lui succède.

Elu député (PS) de la 9ème circonscription de la Gironde en juin 2012, Gilles Savary, qui précise qu'il n'a pas "fait de campagne pour le mandat unique", justifie sa décision par "(sa) conception de la politique (qui est) d’être présent sur le terrain" et l'importance pour lui "d’être proche de la population". Or, le canton de Talence est compris dans la 3ème circonscription de la Gironde, que le PS avait réservée à l'écologiste Noël Mamère lors des dernières élections législatives, tandis que la 9ème circonscription couvre la partie sud du département.

Le canton se confond avec la ville de Talence qui compte aujourd'hui 40 600 habitants. Celle-ci est détenue par la droite (avec Gérard Castagnéra puis Alain Cazabonne) depuis 1983 alors que le siège de conseiller général a été reconquis par le PS en 1998. Gilles Savary a été élu à l'assemblée départementale en mars 2004 après que le sortant, Yves Buffet, ait renoncé à se représenter. Candidat sans succès dans la ville, à la tête d'une liste de rassemblement de la gauche, à l'occasion des élections municipales de mars 2008, il a été réélu conseiller général lors d'une élection cantonale partielle en juin de la même année, puis en mars 2011.

Avant de s'engager à Talence, Gilles Savary a mené la liste de gauche à Bordeaux, contre Alain Juppé, aux élections municipales de 1995 et de 2001. Il a également été vice-président du conseil régional d'Aquitaine et député européen. Au conseil général de la Gironde, il était vice-président en charge de la coopération institutionnelle, des grands projets, du schéma de cohérence territoriale urbanisme et de la maîtrise foncière.

Denise Greslard est conseillère municipale d'opposition à Talence.
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Jean-Pierre Destrade, qui avait été député des Pyrénées-Atlantiques et porte-parole du PS dans les années 80, est décédé le 7 août à l'âge de 71 ans.

Conseiller général du canton de Biarritz-Est à partir de 1976, il s'était fait élire député de la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques (Bayonne) en juin 1981, face au sortant RPR Bernard Marie, qu'il avait affronté quatre ans plus tôt, sans succès, aux élections municipales à Biarritz.

Battu aux élections cantonales de 1982 et à nouveau mis en échec, à Biarritz, aux élections municipales de 1983, il était devenu porte-parole du PS en 1984, après en avoir intégré la direction nationale en 1979, et avait exercé cette fonction jusqu'en 1986, année de sa réélection comme député sur la liste conduite par André Labarrère.

Candidat dans la nouvelle 5ème circonscrition des Pyrénées-Atlantiques (Anglet, Bayonne) lors des élections législatives de juin 1988, il avait cependant été battu par le giscardien Alain Lamassoure, lui aussi député sortant. A l'occasion des élections cantonales qui avaient eu lieu quelques semaines plus tard, il avait effectué son retour au conseil général du département en se faisant élire conseiller général du canton de Saint-Pierre-d'Irube.

A partir des années 90, Jean-Pierre Destrade avait été soupçonné d'avoir mis en place, au cours de la décennie précédente, un réseau de financement occulte du PS, ce qui avait débouché, en avril 2005, sur sa condamnation, par le tribunal correctionnel de Pau, à trois ans de prison dont deux avec sursis (peine couverte par sa détention provisoire) et 10 000 euros d'amende pour escroquerie, recel d'abus de biens sociaux, trafic d'influence, faux et dénonciation de délit imaginaire. Exclu du PS après cette condamnation mais resté éligible, il avait continué à exercer son mandat de conseiller général jusqu'aux élections cantonales de mars 2008 où il ne s'était pas représenté.

Enfin, en 2011, il avait annoncé sa candidature aux élections sénatoriales avant d'y renoncer pour des raisons de santé.

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