Le maire (UMP) de Châtillon, Jean-Pierre Schosteck, a été condamné, jeudi 12 septembre, à un an d'inéligibilité, un an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende pour favoritisme et prise illégale d'intérêts dans l'attribution de marchés publics.

Maire de Châtillon depuis 1983, ancien sénateur, ancien député et ancien vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, celui-ci a contesté ce jugement et annoncé qu'il faisait appel, ce qui pourrait lui permettre d'être candidat aux prochaines élections municipales.

Comme en 2008, il aurait alors pour principale adversaire la socialiste Martine Gouriet.* Elue en 2004 conseillère générale du canton de Châtillon (qui se confond avec la commune, laquelle compte actuellement 32 619 habitants), la chef de file de l'opposision municipale a été réélue en 2011, au second tour, avec 52,05 % des suffrages exprimés, face au deuxième adjoint (NC) Jean-Paul Boulet (47,95 %). Lors des dernières élections législatives, Martine Gouriet et Jean-Pierre Schosteck se sont encore affrontés de manière interposée, la première ayant été candidate suppléante avec Jean-Marc Germain tandis que le second faisait partie du ticket qui avait à sa tête Philippe Pemezec. Dans la ville de Châtillon, celui qui allait devenir député socialiste de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine l'emportait, au second tour, avec un score de 53,15 % des suffrages exprimés, contre 46,85 % au maire UMP du Plessis-Robinson.

* Jean-Pierre Schosteck a déjà annoncé son intention d'être candidat à un nouveau mandat et Martine Gouriet a été investie par le PS avant l'été.

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