Le Conseil général de l’Essonne s’est réuni en séance publique le 27 janvier dernier. A cette occasion, Michel Berson, ancien président de l’Institution départementale a fait part de sa décision d’abandonner son mandat de conseiller général.

Elu pour la première fois au sein de l’Assemblée départementale en 1994 dans le canton d’Yerres, il est réélu à deux reprises en 2001 puis 2008 dans le canton d’Evry-Nord. D’abord dans l’opposition, il devient Président du Conseil général en 1998 lors de son basculement à gauche. Il conserve ce siège jusqu’au renouvellement de 2011 où il cède sa place à Jérôme Guedj.

En conséquence, c’est sa suppléante Fatoumata Koïta, conseillère municipale d’Evry, qui siègera au sein du Conseil général.

Michel Berson conserve par ailleurs son mandat de sénateur remporté en 2011 après avoir présenté une liste dissidente dans le département et réuni 19,58% des suffrages exprimés.

Pour rappel, il fut également maire de Crosne de 1977 à 1998 et député de l’Essonne de 1981 à 1997, date à laquelle il s’incline de moins de 100 voix face à Nicolas Dupont-Aignan.

Robert Salmon, qui avait été député de la Seine à la première Assemblée nationale constituante (d'octobre 1945 à mai 1946), est décédé le 23 octobre à l'âge de 95 ans.

Engagé dans la Résistance, délégué à l’Assemblée consultative provisoire à partir de novembre 1944, membre de l'UDSR lors de sa fondation en juin 1945, il avait été élu député de la Seine, dans le 3ème secteur de Paris, sur la liste socialiste conduite par André Le Troquer, à l'occasion des élections à la première Assemblée nationale constituante en octobre de la même année.

Il n'avait toutefois pas été réélu lors des élections à la seconde Assemblée nationale constituante de juin 1946 et, après avoir également perdu son mandat de conseiller municipal de Paris en octobre 1947, il s'était consacré totalement à la presse en dirigeant notamment le quotidien France-Soir qui avait pris la suite de Défense de la France qu'il avait cofondé sous l'Occupation.
L'ancien élu parisien Jean-Pierre Pierre-Bloch est décédé hier 28 septembre à l'âge de 74 ans.

Fils de l'ancien député du Front populaire et ancien résistant Jean Pierre-Bloch, il avait été élu député (UDF) de la 27ème circonscription de Paris (18ème arrondissement : La Chapelle, Goutte-d'Or, partie Clignancourt) à l'occasion des élections législatives de mars 1978 face au sortant communiste Louis Baillot. Battu par Lionel Jospin lors de la vague rose de juin 1981, il avait fait son retour à l'Assemblée nationale en mars 1993, en se faisant élire dans la 19ème circonscription de la capitale (parties des 18ème et 19ème arrondissements) face à Daniel Vaillant, alors député sortant. Il avait toutefois été déclaré démissionnaire d'office et inéligible pour une durée d'un an, en novembre de la même année, par le Conseil constitutionnel pour dépassement du plafond de ses dépenses de campagne. A l'élection législative partielle qui avait suivi, en février 1994, Daniel Vaillant avait retrouvé son siège.

Jean-Pierre Pierre-Bloch avait également été adjoint au maire de Paris de 1983 à 2001, aux côtés de Jacques Chirac puis de Jean Tiberi. Lors des élections municipales de mars 2001, il avait conduit la liste "tiberiste" dans le 18ème arrondissement face à Philippe Séguin.

Parallèlement à ses activités politiques, il avait dirigé le quotidien France Soir dans les années 80. Mis en examen à plusieurs reprises puis blanchi à chaque fois, dans les années 2000, pour des affaires d'abus de biens sociaux ou d'emploi fictif, il s'était aussi impliqué dans la vie politique sénégalaise en organisant, en 2007, la campagne présidentielle d'Abdoulaye Wade puis en rejoignant l'équipe de son rival, Macky Sall, en 2012, pour assurer sa communication.
Le maire (UMP) de Châtillon, Jean-Pierre Schosteck, a été condamné, jeudi 12 septembre, à un an d'inéligibilité, un an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende pour favoritisme et prise illégale d'intérêts dans l'attribution de marchés publics.

Maire de Châtillon depuis 1983, ancien sénateur, ancien député et ancien vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, celui-ci a contesté ce jugement et annoncé qu'il faisait appel, ce qui pourrait lui permettre d'être candidat aux prochaines élections municipales.

Comme en 2008, il aurait alors pour principale adversaire la socialiste Martine Gouriet.* Elue en 2004 conseillère générale du canton de Châtillon (qui se confond avec la commune, laquelle compte actuellement 32 619 habitants), la chef de file de l'opposision municipale a été réélue en 2011, au second tour, avec 52,05 % des suffrages exprimés, face au deuxième adjoint (NC) Jean-Paul Boulet (47,95 %). Lors des dernières élections législatives, Martine Gouriet et Jean-Pierre Schosteck se sont encore affrontés de manière interposée, la première ayant été candidate suppléante avec Jean-Marc Germain tandis que le second faisait partie du ticket qui avait à sa tête Philippe Pemezec. Dans la ville de Châtillon, celui qui allait devenir député socialiste de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine l'emportait, au second tour, avec un score de 53,15 % des suffrages exprimés, contre 46,85 % au maire UMP du Plessis-Robinson.

* Jean-Pierre Schosteck a déjà annoncé son intention d'être candidat à un nouveau mandat et Martine Gouriet a été investie par le PS avant l'été.

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L'ancien député-maire de Saint-Maur-des-Fossés, Jean-Louis Beaumont, est décédé ce week-end à l'âge de 87 ans.

Fondateur "Des villages dans la ville" en 1976, mouvement voulant préserver "l'esprit village" contre l'urbanisation grandissante de l'époque, il était devenu maire de Saint-Maur-des-Fossés en 1977.

Elu député (divers droite) de la 5ème circonscription du Val-de-Marne (Créteil, Saint-Maur) en mars 1978, il avait perdu son siège lors des élections législatives de juin 1981 face au maire socialiste de Créteil, Laurent Cathala. Il avait fait son retour à l'Assemblée nationale à l'occasion des élections législatives de mars 1993 où il s'était fait élire député de la 1ère circonscription du département (Créteil-Nord) issue du découpage de 1986. Il n'avait pas retrouvé son siège lors des élections législatives de mai-juin 1997, où avec 16,06 % des suffrages exprimés, il n'était arrivé qu'en troisième position et avait été éliminé à l'issue du premier tour. L'UDF Henri Plagnol, qui avait été son suppléant quatre ans plus tôt et qui bénéficiait du soutien de la majorité sortante, l'avait emporté au second tour.

En mars 2008, après 31 ans de mandat de maire, il ne s'était pas représenté aux élections municipales et il avait soutenu son premier adjoint, Jean-Bernard Thonus, qui n'était toutefois pas parvenu à s'imposer face au même Henri Plagnol.

L'ancien député des Yvelines (de 1968 à 1978), Gérard Godon, est décédé le 1er juillet dernier à l'âge de 83 ans.

Elu député (UDR) de la 3ème circonscription de ce département (Les Mureaux, Poissy, Conflans) face au sortant (FGDS) et ancien secrétaire d'Etat Pierre Métayer lors du raz-de-marée gaulliste de juin 1968, il avait conservé son mandat à l'occasion des élections législatives de mars 1973, siégeant alors au sein du groupe Union centriste de l'Assemblée nationale. Il avait dû ensuite céder son siège à Michel Rocard lors des élections législatives de mars 1978.

Gérard Godon avait également été conseiller général des Yvelines.

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