Jean-Pierre Cires, qui était jusque là cinquième adjoint en charge notamment des services techniques et de la police municipale, a été élu maire de Sigean, samedi 21 septembre. Il succède à Roger Combes, démissionnaire fin août pour des raisons de santé, qui a toutefois décidé de rester membre du conseil municipal.

Ce dernier était maire de la commune depuis les élections municipales de mars 2008, où sa liste "Ensemble pour Sigean" (étiquetée "divers gauche") l'avait emporté dans une triangulaire au second tour, après avoir devancé celle du sortant (lui aussi "divers gauche") Claude Poncet au premier tour. Agé de 47 ans, Jean-Pierre Cires conduira la liste de l'équipe sortante aux prochaines élections municipales.

Sigean, qui fait partie de la Communauté d'agglomération Le Grand Narbonne, compte actuellement 5 377 habitants. 


René Marquès, ancienne figure politique des Pyrénées-Orientales, est décédé le 1er août à l'âge de 90 ans.

Il avait obtenu son premier mandat électoral lors des élections cantonales de septembre 1973, en se faisant élire conseiller général (sans étiquette) du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque contre le sortant "divers gauche" Amédée Cadène.

Devenu adhérent direct de l'UDF dans les années 80, ayant exercé le mandat de maire de Saint-Laurent-de-la Salanque à partir de 1983, il avait accédé à la présidence du conseil général des Pyrénées-Orientales en février 1988, après le décès de Guy Malé dont il était le premier vice-président. Il s'était ensuite fait élire sénateur de ce département à l'occasion des élections sénatoriales de septembre 1992 et avait siégé au sein du groupe de l'Union centriste au Sénat.

Au lendemain des élections cantonales de mars 1998 qui avaient vu le conseil général rebasculer à gauche, il avait dû en céder la présidence au socialiste Christian Bourquin.

En 2001, René Marquès ne s'était pas représenté aux élections municipales puis aux élections sénatoriales, après respectivement dix-huit ans de mandat de maire et neuf ans de mandat de sénateur. Enfin, en mars 2004, il avait quitté définitivement la vie politique en ne se représentant pas aux élections cantonales, après trente-et-un ans de mandat de conseiller général.

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