11.09.2013 par Zimmer
Le CNIP quitte l'UDI
Le bureau exécutif de l'UDI a décidé, hier soir, de se séparer du CNIP, estimant que le soutien unanime du bureau politique de ce parti à son président, Gilles Bourdouleix, après les propos qu'il avait tenus en juillet sur les gens du voyage, constituait "une rupture de fond de tout accord politique entre l'UDI, ses valeurs et son projet, et le CNIP". Le député-maire de Cholet avait lui-même démissionné de l'UDI dès la fin juillet.
Créé en 1949 par Roger Duchet, René Coty et Jean Boivin-Champeaux, le Centre National des Indépendants (CNI), devenu Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP) après le ralliement du Parti Paysan de Paul Antier, est la principale formation de droite libérale sous la IVème République, comptant alors dans ses rangs des personnalités politiques de premier plan comme Antoine Pinay, Paul Reynaud ou encore Joseph Laniel.
Composante de la majorité constituée autour du général de Gaulle au début de la Vème République, le CNIP prend rapidement ses distances avec celle-ci, étant en désaccord avec les grands projets industriels et l'évolution de la politique algérienne du pouvoir gaulliste, avant de la quitter définitivement à l'automne 1962 en raison de son opposition au projet d'élection du président de la République au suffrage universel direct. A cette époque, une minorité du CNIP, avec Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Marcellin et Raymond Mondon, décide toutefois de rester dans la majorité gaulliste et crée les Républicains indépendants.
Soutenant la candidature de Jean Lecanuet à l'élection présidentielle de 1965, puis celle d'Alain Poher en 1969, le CNIP se marginalise dans les années 70, son aile la plus modérée (avec des personnalités comme Jean-Claude Gaudin) rejoignant alors les giscardiens. Sous la présidence de Philippe Malaud dans les années 80, il se situe à mi-chemin entre le RPR chiraquien et l'extrême-droite, accueillant en son sein des dissidents du Parti des Forces Nouvelles (PFN), dont son dirigeant historique Alain Robert. Lors des élections législatives de 1986, des membres du CNIP sont élus députés sur des listes du FN.
Dans les années 90, le CNIP se rapproche du MPF de Philippe de Villiers, avant de devenir un mouvement associé de l'UMP en 2002 puis de reprendre son indépendance en 2008. Après avoir conclu des alliances avec DLR lors des élections régionales de 2010, il avait rallié l'UDI à l'automne 2012.
Fin août, Gilles Bourdouleix, qui est actuellement le seul parlementaire du CNIP, a rejoint les députés non-inscrits à l'Assemblée nationale.
Lire aussi : Gilles Bourdouleix rejoint les non-inscrits à l'Assemblée nationale
Créé en 1949 par Roger Duchet, René Coty et Jean Boivin-Champeaux, le Centre National des Indépendants (CNI), devenu Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP) après le ralliement du Parti Paysan de Paul Antier, est la principale formation de droite libérale sous la IVème République, comptant alors dans ses rangs des personnalités politiques de premier plan comme Antoine Pinay, Paul Reynaud ou encore Joseph Laniel.
Composante de la majorité constituée autour du général de Gaulle au début de la Vème République, le CNIP prend rapidement ses distances avec celle-ci, étant en désaccord avec les grands projets industriels et l'évolution de la politique algérienne du pouvoir gaulliste, avant de la quitter définitivement à l'automne 1962 en raison de son opposition au projet d'élection du président de la République au suffrage universel direct. A cette époque, une minorité du CNIP, avec Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Marcellin et Raymond Mondon, décide toutefois de rester dans la majorité gaulliste et crée les Républicains indépendants.
Soutenant la candidature de Jean Lecanuet à l'élection présidentielle de 1965, puis celle d'Alain Poher en 1969, le CNIP se marginalise dans les années 70, son aile la plus modérée (avec des personnalités comme Jean-Claude Gaudin) rejoignant alors les giscardiens. Sous la présidence de Philippe Malaud dans les années 80, il se situe à mi-chemin entre le RPR chiraquien et l'extrême-droite, accueillant en son sein des dissidents du Parti des Forces Nouvelles (PFN), dont son dirigeant historique Alain Robert. Lors des élections législatives de 1986, des membres du CNIP sont élus députés sur des listes du FN.
Dans les années 90, le CNIP se rapproche du MPF de Philippe de Villiers, avant de devenir un mouvement associé de l'UMP en 2002 puis de reprendre son indépendance en 2008. Après avoir conclu des alliances avec DLR lors des élections régionales de 2010, il avait rallié l'UDI à l'automne 2012.
Fin août, Gilles Bourdouleix, qui est actuellement le seul parlementaire du CNIP, a rejoint les députés non-inscrits à l'Assemblée nationale.
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