Après l’annulation des résultats du scrutin général de mars 1983, une élection municipale partielle est organisée à Dreux (Eure-et-Loir) en septembre de la même année.

Trois listes sont sur la ligne de départ : Marcel Piquet (qui a pris la suite de Françoise Gaspard) pour l’union de la gauche, Jean Hieaux pour le RPR et l’UDF et Jean-Pierre Stirbois pour le Front national.

Au premier tour, la liste de Jean Hieaux qui réunit 42,66% des suffrages exprimés devance celle de Marcel Piquet qui obtient 40,62%. De son côté, le Front national réalise une percée sans précédent avec 16,72%.

Dans une ville dont la situation est déjà très médiatisée, la fusion entre les deux listes de droite est très vite actée et ne manque pas de déclencher polémiques et remous dans la classe politique. La liste d’union entre le RPR et le FN présentée au premier tour au printemps étant passée quasi inaperçue, cette fusion apparaît inédite.

Le 11 septembre 1983, au second tour, le basculement à droite s’opère, la liste de Jean Hieaux sur laquelle ont été ajoutés quatre membres du Front national recueille 55,45% des suffrages exprimés.

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Le 10 septembre 1965 est signée la charte de La Fédération de la gauche démocrate et socialiste réunissant le Parti socialiste SFIO (Guy Mollet), le Parti radical-socialiste (René Billères), la Convention des institutions républicaines (François Mitterrand) et les clubs.

Après l’échec de Gaston Defferre quelques mois plus tôt, la création de la FGDS permet l’aboutissement du long processus de rassemblement de la gauche non communiste.

La signature de la charte, qui prévoit initialement une direction tournante, intervient quelques mois avant l’élection présidentielle de décembre 1965 qui aura lieu pour la première fois au suffrage universel. François Mitterrand a d’ailleurs annoncé sa candidature la veille, le 9 septembre.

En réussissant à mettre en ballotage le général de Gaulle lors de la présidentielle de 1965 et en enregistrant des résultats significatifs lors des élections législatives de 1967 (investiture d'un candidat unque par circonscription), la FGDS parvint à enrayer le long déclin de la gauche non communiste observé depuis le début de la Cinquième République.

Elle disparaît néanmoins fin 1968, un an avant que voit le jour une nouvelle initiative : la création du Parti socialiste.

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Le vendredi 8 septembre 1961, le Général de Gaulle, accompagné de son épouse et de son aide de camp le colonel Jean Teisseire, quitte l’Elysée afin de se rendre à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne).

A la tombée de la nuit, le convoi automobile constitué de 4 DS est engagé sur la RN19 et traverse le département de l’Aube. A la sortie de la commune de Pont-sur-Seine et peu avant celle de Crancey une détonation retentit, une charge explosive dissimulée sous un tas de sable vient d’être déclenchée manuellement.

L’engin de conception artisanale, fortement altéré par l’humidité ambiante, ne remplit pas ses objectifs : les véhicules poursuivent leur route à travers les flammes et l’on ne compte ni victime ni blessé.

Il s’agit du premier attentat opéré contre le Président de la République depuis sa prise de fonction en 1958. Avec en toile de fond les dissensions liées à la situation algérienne.

Les auteurs présumés, se revendiquant de l’OAS, sont tous arrêtés. Défendus, entre autres par Jean-Louis Tixier-Vignancour, ils sont jugés et condamnés, l’année suivante à Troyes, à diverses peines d’emprisonnement.

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