Au printemps 1958, la Quatrième République, marquée par une importante instabilité gouvernementale, fait face à une profonde crise institutionnelle. Le Président de la République, René Coty, nomme Charles de Gaulle à la présidence du Conseil des ministres.

Quelques jours plus tard, l’Assemblée nationale et le Conseil de la République entérinent le projet de révision constitutionnelle, condition requise par Charles de Gaulle pour accepter d’exercer la fonction.

Le texte est rédigé durant l’été par le Comité consultatif constitutionnel. Celui-ci est formé de 39 membres issus des deux chambres du parlement ou nommés par le Gouvernement et se trouve sous l’autorité du Garde des Sceaux, Michel Debré.

Le 28 septembre 1958, les Français sont appelés, par voie référendaire, à se prononcer sur l’adoption d’une nouvelle constitution.

A la question « Approuvez-vous la Constitution qui vous est proposée par le Gouvernement de la République ? », le « oui » est plébiscité par une large majorité de Français, il obtient 82,60%* des suffrages exprimés.

Les choses s’enchaînent ensuite rapidement : la promulgation intervient le 4 octobre et les débuts officiels le lendemain, le 5 octobre.

* Seule la Guinée d’Ahmed Sékou Touré vote « non ». Le territoire d’outre-mer rejette le projet constitutionnel et par conséquent l’intégration à la Communauté française. Cela a pour conséquence l’accélération du processus d’indépendance qui intervient le 2 octobre.

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Par décret du 16 septembre 2013, Odette Herviaux est chargée d’une mission temporaire dans le cadre de l’article LO297 du code électoral.

Sénatrice PS du Morbihan depuis 2001 (réélue en 2011), siégeant au sein de la commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire, elle se voit, dans le cadre ces travaux, placée auprès du Ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier.

La mission, dont le thème porte sur la « Gouvernance des ports décentralisés », aura pour ambition de procéder à un état des lieux des rapports entre les différents acteurs du secteur et de dresser un premier bilan de la réforme de décentralisation portuaire initiée en 1983 et achevée en 2007. Réforme qui a créé les conditions du transfert aux collectivités locales des ports d’intérêt national métropolitains et à la définition du rôle des régions concernant les ports maritimes de commerce.

Les conclusions du rapport sont attendues début 2014.

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puceLettre de mission de Jean-Marc Ayrault Ă  Odette Herviaux (taille : 0,69 Mo)

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Le baromètre de l’action politique* réalisé par Ipsos pour Le Point au mois de septembre témoigne d’une popularité de l’exécutif de nouveau orientée à la baisse après l’embellie relevée au mois d’août.

La cote de confiance du Président de la République, François Hollande, y apparaît légèrement en retrait : total favorable à 28% (-1 pt) et total défavorable à 68% (+1 pt). La structure de cette deuxième catégorie évolue également de façon négative avec un panel plus critique : plutôt défavorable à 30% (-5 pts) et très défavorable à 38% (+6 pts).

Ce léger recul s’explique principalement par une dégradation de la confiance enregistrée chez les sympathisants du Parti socialiste (total favorable 61% soit -4 pts).

Ces chiffres laissent néanmoins, au chef de l’Etat, une marge par rapport à son plus bas enregistré par l'institut au mois de mai.

Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, connait une trajectoire assez similaire : total favorable à 27% (-1 pt) et total défavorable à 63% (+1 pt).

Concernant les autres figures politiques testées, on note la première place d’Alain Juppé (total favorable à 51%, soit +5 pts) qui détrône Manuel Valls (total favorable à 48% soit -4 pts). Autres enseignements de cette enquête, la percée de Marine Le Pen chez les sympathisants de l’UMP (total favorable à 48% soit +16 pts) et celle de Jean-Luc Mélenchon chez les sympathisants du Parti socialiste (total favorable à 48% soit +10 pts).

* Etude réalisée par téléphone les 13 et 14 septembre 2013 auprès de 970 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : Ipsos

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L’étude Les indices de popularité*, réalisée au mois de septembre par l'Ifop pour le Journal du Dimanche, laisse apparaître une sévère chute du chef de l’Etat qui efface le léger mieux enregistré lors de la précédente vague.

La popularité de François Hollande s’inscrit en effet en forte baisse avec un total satisfaits à 23% (soit -5 pts) et un total mécontents à 76% (soit +5pts). Ces chiffres portent le Président de la République à un nouveau plus bas depuis son entrée en fonction.

Dans le détail, ce dévissage se retrouve dans la très grande majorité des groupes étudiés :

Par tranche d’âge, seuls les 18-24 ans émettent un jugement meilleur qu’au mois dernier. Toutes les autres classes d’âge se montrent moins convaincues, les plus sévères étant les 35-49 ans (total satisfaits à 18%, soit -7 pts).

Par profession, la baisse atteint des records chez les commerçants, artisans et chefs d’entreprise (total satisfaits à 14%, soit -13 pts), chez les employés (total satisfaits à 14%, soit -9 pts) et chez les ouvriers (total satisfaits à 17%, soit -8 pts).

Concernant la proximité politique, le recul est observé chez l’ensemble des sympathisants de gauche. Il est toutefois beaucoup plus marqué chez ceux d’EELV (total satisfaits à 37%, soit -18 pts) que chez ceux du Front de gauche (total satisfaits à 30%, soit -5 pts) et du PS (total satisfaits à 63%, soit -3 pts). Au sein de l’opposition le chef de l’Etat parvient à glaner quelques points chez les sympathisants de l’UDI (total satisfaits à 13%, soit +5 pts).

On observe enfin un décrochage plus marqué chez les femmes (total satisfaits à 20%, soit -8 pts) que chez les hommes (total satisfaits à 26%, soit -2 pts).

L’autre figure de l’exécutif, Jean-Marc Ayrault, résiste mieux, son total satisfaits ressort à 30% (inchangé) et son total mécontents se fixe à 66% (soit -2 pts).

* Etude réalisée par téléphone du 13 au 21 septembre 2013 auprès de 1901 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : Ifop

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Jean-Pierre Cires, qui était jusque là cinquième adjoint en charge notamment des services techniques et de la police municipale, a été élu maire de Sigean, samedi 21 septembre. Il succède à Roger Combes, démissionnaire fin août pour des raisons de santé, qui a toutefois décidé de rester membre du conseil municipal.

Ce dernier était maire de la commune depuis les élections municipales de mars 2008, où sa liste "Ensemble pour Sigean" (étiquetée "divers gauche") l'avait emporté dans une triangulaire au second tour, après avoir devancé celle du sortant (lui aussi "divers gauche") Claude Poncet au premier tour. Agé de 47 ans, Jean-Pierre Cires conduira la liste de l'équipe sortante aux prochaines élections municipales.

Sigean, qui fait partie de la Communauté d'agglomération Le Grand Narbonne, compte actuellement 5 377 habitants. 


L'UMP Yves Moraine a été élu sans surprise maire du 4ème secteur de Marseille, jeudi 19 septembre, après la démission de Dominique Tian.

Ce dernier a abandonné ce mandat, qu'il exerçait depuis les élections municipales de 1995, pour "(montrer) de manière symbolique" son départ vers le 1er secteur où il affrontera, en mars prochain, Patrick Mennucci, par ailleurs candidat pour être le chef de file socialiste dans la cité phocéenne.

Le 1er secteur de Marseille, qui comprend les 1er et 7ème arrondissements de la ville et qui compte 75 253 habitants, est considéré comme un secteur clé dans la bataille des municipales à Marseille. Lors du second tour de 2008, Patrick Mennucci l'avait emporté avec 405 voix d'avance sur le sortant Jean Roatta, ce qui avait permis à l'alliance Gauche-Modem d'obtenir, au conseil municipal de Marseille, 49 sièges contre 51 à la majorité de droite emmenée par Jean-Claude Gaudin, le FN obtenant, pour sa part, 1 siège. A la suite du redécoupage Marleix de 2009, le 7ème arrondissement de Marseille a été rattaché à la 2ème circonscription des Bouches-du-Rhône dont Dominique Tian est le député, cette candidature permettant donc aussi à celui-ci de consolider son ancrage dans cette partie de la ville.

Yves Moraine est le président du groupe de la majorité municipale au sein du conseil municipal de Marseille. Le 4ème secteur de Marseille, formé des 6ème et 8ème arrondissements de la ville, qui compte 120 134 habitants et qui élit 15 de ses 101 conseillers municipaux, est le plus à droite des huit secteurs de la deuxième ville de France. L'actuel maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui a été maire de ce secteur de 1983 à 1989, en est toujours l'élu.

En juillet 1985, le Rainbow Warrior, navire de l’organisation écologiste Greenpeace mouille dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande. Sa destination finale est l’atoll de Mururoa en Polynésie française afin de s’opposer aux essais nucléaires auxquels la France procède.

Le bateau qui effectue une escale subit deux explosions successives qui créent une voie d’eau et l’envoient par le fond. Fernando Pereira, un photographe néerlandais trouve la mort durant l’opération.

Les différents éléments de l’enquête, dont l’arrestation de deux agents de la DGSE, orientent rapidement les autorités néo-zélandaises vers la piste d’une opération menée par les services secrets français.

Paris nie dans un premier temps toute implication. Mais l’évolution de l’enquête, aidée par divers documents publiés dans la presse, ne cesse de rebondir et rend tout démenti impossible. L’affaire prend alors une tournure politique.

Après la publication de nouveaux éléments dans la presse, trouver des responsables devient une nécessité. Le 20 septembre 1985, Charles Hernu, ministre de la Défense, dont dépend le DGSE remet sa démission et l’amiral Lacoste, patron des services extérieurs français est démis de ses fonctions.

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Le conseiller général (divers droite) et maire de Vatan, Yves Fouquet, est décédé hier 19 septembre à l'âge de 70 ans.

Maire de Vatan depuis 1989, il avait été élu conseiller général de ce canton à l'occasion d'une élection cantonale partielle en juin 1991. Réélu en 1994, 2001 et 2008, il occupait, au sein de l'exécutif départemental, les fonctions de vice-président en charge de la jeunesse et du sport.

Il était également, depuis 2008, le suppléant du sénateur UMP, par ailleurs président du conseil général de l'Indre, Louis Pinton.

Yves Fouquet devrait être remplacé, comme conseiller général, par sa suppléante, Stéphanie Champigny.
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Paul Robert, qui avait été sénateur du Cantal de 1980 à 1989, est décédé le 13 septembre à l'âge de 101 ans.

Maire de Cros-de-Montvert, son village natal, de 1955 à 1989, et conseiller général du canton de Laroquebrou de 1969 à 1982, il était devenu sénateur du Cantal lors des élections sénatoriales de septembre 1980.

A l'occasion de ce scrutin, l'un des deux sénateurs sortants du département, l'indépendant Jean Mézard, ne s'était pas représenté après ses défaites aux élections cantonales de 1976 et aux élections municipales de 1977 à Aurillac et Paul Robert avait fait partie du tandem de la liste représentant la majorité présidentielle avec l'autre sortant, Paul Malassagne. Ils avaient été tous les deux facilement réélu et élu au second tour, après avoir distancé, au premier tour, le gaulliste Augustin Chauvet, député depuis 1956 et maire de Mauriac. Ce dernier avait d'ailleurs démissionné de son mandat de député quelques jours après cet échec.

Paul Robert n'avait pas sollicité un nouveau mandat aux élections sénatoriales de septembre 1989. Radical valoisien, il avait siégé au sein du groupe de la Gauche démocratique au Sénat.

Après la victoire du « oui » au référendum d’octobre 1962, l’élection présidentielle de 1965 est prévue pour la première fois au suffrage universel direct. Par ailleurs, la perspective d’une démission du Président afin de provoquer une élection anticipée n’est alors pas totalement écartée.

Dans ce contexte, l’Express évoque pour la première fois dans son numéro du 19 septembre 1963 « Monsieur X », censé être le candidat idéal de l’opposition face au Président sortant, le général de Gaulle.

L’idée de Jean-Jacques Servan-Schreiber et de Françoise Giroud, fondateurs de l’hebdomadaire, est de dresser le portrait d’un candidat d’une gauche moderne en faveur des institutions de la Cinquième République et capable de barrer la route au général de Gaulle.

Ainsi pendant plusieurs semaines, l’Express, sous la plume de Jean Ferniot, dresse le portrait de ce candidat parfait et distille au gré des numéros des indiscrétions sur son programme et sa vision politique.

Dès les premières lignes publiées, le mystère autour de la personne de « Monsieur X » produit le double effet recherché : placer ce candidat au centre de l’échiquier médiatique et relancer les ventes d’un journal en baisse depuis plusieurs mois.

Le suspense s’interrompt finalement assez rapidement. Après avoir évoqué les noms de Jean Monnet, de Pierre Mendès France ou encore de Maurice Faure, une figure se détache et fait l’unanimité, celle de Gaston Defferre, maire de Marseille.

Ce dernier, échouera plus tard dans sa tentative d’union de la gauche et du centre et ne sera finalement jamais en situation de se déclarer candidat.

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