Six candidatures ont été enregistrées par la préfecture du Var, hier, en vue du premier tour de l'élection cantonale partielle de Brignoles qui se déroulera le 6 octobre.

Nous avions déjà évoqué, dans notre précédent billet, celles de Laurent Carratala pour le PCF (Claude Gilardo ne se représente pas) et de Laurent Lopez pour le FN.

N'ayant pas obtenu l'investiture du parti frontiste, l'ancien conseiller général Jean-Paul Dispard est malgré tout candidat, cette fois sous les couleurs du Parti de la France, présidé par Carl Lang.

L'UMP est représentée par Catherine Delzers tandis que Christian Proust, qui est conseiller municipal d'opposition à Brignoles, est lui aussi candidat, comme "divers droite".

Enfin, Magda Igyarto-Arnoult, déjà candidate en 2011, représente EELV.

Lire aussi : Second tour de l'élection cantonale partielle de Brignoles : le frontiste Laurent Lopez l'emporte avec 53,91 % des suffrages exprimés dans un contexte de hausse de la participation , Premier tour de l’élection cantonale partielle de Brignoles : Laurent Lopez (FN) largement en tête, la gauche éliminée , Election cantonale partielle de Brignoles (Var)
Le maire (UMP) de Châtillon, Jean-Pierre Schosteck, a été condamné, jeudi 12 septembre, à un an d'inéligibilité, un an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende pour favoritisme et prise illégale d'intérêts dans l'attribution de marchés publics.

Maire de Châtillon depuis 1983, ancien sénateur, ancien député et ancien vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, celui-ci a contesté ce jugement et annoncé qu'il faisait appel, ce qui pourrait lui permettre d'être candidat aux prochaines élections municipales.

Comme en 2008, il aurait alors pour principale adversaire la socialiste Martine Gouriet.* Elue en 2004 conseillère générale du canton de Châtillon (qui se confond avec la commune, laquelle compte actuellement 32 619 habitants), la chef de file de l'opposision municipale a été réélue en 2011, au second tour, avec 52,05 % des suffrages exprimés, face au deuxième adjoint (NC) Jean-Paul Boulet (47,95 %). Lors des dernières élections législatives, Martine Gouriet et Jean-Pierre Schosteck se sont encore affrontés de manière interposée, la première ayant été candidate suppléante avec Jean-Marc Germain tandis que le second faisait partie du ticket qui avait à sa tête Philippe Pemezec. Dans la ville de Châtillon, celui qui allait devenir député socialiste de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine l'emportait, au second tour, avec un score de 53,15 % des suffrages exprimés, contre 46,85 % au maire UMP du Plessis-Robinson.

* Jean-Pierre Schosteck a déjà annoncé son intention d'être candidat à un nouveau mandat et Martine Gouriet a été investie par le PS avant l'été.

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Christine Guillemy a été élue maire de Chaumont, hier 13 septembre, en remplacement de Luc Chatel qui avait annoncé sa démission une semaine auparavant.

Le vice-président délégué de l'UMP et député de la Haute-Marne, qui avait alors justifié sa décision en évoquant "une évolution de la vie publique qui va vers une spécialisation des fonctions et sans doute le mandat unique" ainsi que des raisons personnelles et familiales, avait fait part de son souhait de voir sa quatrième adjointe lui succéder. Christine Guillemy a obtenu 25 voix sur 25 exprimées, l'opposition n'ayant pas participé au vote. Les adjoints, quant à eux, demeurent inchangés.

Aujourd'hui âgée de 62 ans, la nouvelle maire de Chaumont, qui a été responsable de l'UDF en Haute-Marne puis candidate du Modem aux élections législatives de 2007 dans la 1ère circonscription du département (avec une troisième place et un score de 7,72 % tandis que Luc Chatel était réélu en obtenant de 53,88 % des suffrages exprimés au premier tour), a rejoint la liste de celui qui était alors secrétaire d'Etat à la Consommation et au Tourisme à l'occasion des élections municipales de 2008. La victoire de cette liste, dès le premier tour, tandis que le maire sortant "divers gauche", Jean-Claude Daniel, ne se représentait pas, lui a permis d'intégrer le nouvel exécutif municipal. Elle a ensuite rallié le Nouveau Centre.

Luc Chatel, de son côté, demeure conseiller municipal de Chaumont et président de la Communauté d'agglomération du Pays Chaumontais jusqu'aux prochaines élections municipales.

On rappellera que le chef-lieu du département de la Haute-Marne compte actuellement 23 011 habitants.
Le sénateur (PS) de la Seine-Maritime et président du conseil régional de Haute-Normandie, Alain Le Vern, a annoncé hier son retrait de la vie politique pour "vivre d'autres expériences". Celui-ci sera effectif le 1er octobre, date où il aura démissionné de ses mandats.

Aujourd'hui âgé de 65 ans, ce proche de Laurent Fabius a été premier secrétaire de la fédération de Seine-Maritime du PS à partir de 1981 (fonction qu'il a exercée jusqu'en 1997), adjoint au maire du Petit-Quevilly de 1983 à 1989 et conseiller régional de Haute-Normandie à partir de 1986. 

Aux élections législatives de 1988, il s'est fait élire député de la 12ème circonscription de la Seine-Maritime (Gournay-en-Bray) en battant le sortant RPR Georges Delatre, élu sans discontinuer depuis 1962. Devenu maire de Saint-Saëns en 1989 (mandat exercé jusqu'en 2001), il s'est fait réélire député lors de la vague bleue de 1993 (en améliorant son score de second tour de 1988) et en 1997. En 1998, après la victoire à la majorité relative de la gauche aux élections régionales, il a accédé à la présidence du conseil régional de Haute-Normandie, succédant alors à Antoine Rufenacht.

Après avoir perdu son siège de député à l'occasion des élections législatives de 2002, face au maire de Forges-les-Eaux, à l'époque candidat RPR dissident, Michel Lejeune, il a figuré en troisième position sur la liste PS-PRG aux élections sénatoriales de 2004. Premier non élu de cette liste, il est devenu sénateur de la Seine-Maritime en juin 2007 après l'élection de Sandrine Hurel à l'Assemblée nationale.

Dans son communiqué, Alain Le Vern a indiqué quels seraient ses successeurs dans ses différents mandats.

La maire socialiste d'Eu et vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime, Marie-Françoise Gaouyer, suivante de la liste sénatoriale, le remplacera au Palais du Luxembourg. Touchée par le cumul des mandats, elle devrait céder son siège de conseillère générale du canton d'Eu à son remplaçant, le maire de Saint-Rémy-Boscrocourt, Didier Régnier.

Charlotte Goujon, conseillère municipale du Petit-Quevilly et candidate du PS dans le canton d'Ourville-en-Caux lors des élections cantonales de 2011, va le remplacer comme conseillère régionale.

Enfin, il a émis le souhait que Nicolas Mayer-Rossignol, conseiller régional (PS) depuis mars 2010 (élu lui aussi sur la liste de la Seine-Maritime) et actuel huitième vice-président du conseil régional, lui succède au poste de président. L'élection du nouveau président devrait intervenir à la mi-octobre.
Le vice-président (UMP) du conseil général de la Haute-Loire et maire de Fontannes, Philippe Vignancour, est décédé le 1er septembre à l'âge de 67 ans.

Maire de Fontannes depuis 1977, il était conseiller général (d'abord élu sous l'étiquette UDF) du canton de Brioude-Sud depuis 1985. Il occupait les fonctions de troisième vice-président du conseil général en charge des transports, de la voirie et de l'aménagement rural.

Réélu conseiller général pour la dernière fois en mars 2008, Philippe Vignancour avait pour remplaçante Sophie Courtine qui lui succède donc au sein de l'assemblée départementale. Sans autre mandat électoral, celle-ci exerçait jusqu'à présent les fonctions de directrice générale des services de la Communauté de communes du Brivadois et de la Ville de Brioude.

Le baromètre CLAI / Metronews / LCI du changement dans l’action politique* du mois de septembre réalisé par OpinionWay laisse apparaître une embellie pour le couple exécutif français.

François Hollande, Président de la République, connaît un regain de popularité par rapport au mois de juillet avec un total satisfait à 29% (+6 pts) et un total mécontent à 70% (-4 pts).

Dans le détail, ce rebond s'inscrit surtout chez les sympathisants de la gauche (total satisfait à 59%, soit +11 pts) et chez ceux du MoDem (total satisfait à 29%, soit également +11 pts).

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, connaît une évolution similaire en enregistrant un total satisfait à 32% (+6 pts) et un total mécontent à 65% (-4 pts).

Les résultats de cette enquête peuvent tout de même être nuancés si l'on considère qu'OpinionWay est depuis plusieurs mois l’institut dont les résultats apparaissent les plus sévères à l’encontre de l’exécutif (4 à 5 pts en dessous des autres instituts de sondage). S’agit-il d’un réel rebond ou plus d’un réajustement ? La vague d'octobre devra nous éclairer sur ce point.

L’embellie touche, par ailleurs, l’ensemble du gouvernement où toutes les personnalités testées y ressortent en hausse. Avec sur le podium : Manuel Valls (total satisfait à 56%, soit +3 pts), Aurélie Filippetti (total satisfait à 51%, soit +7 pts) et Najat Vallaud-Belkacem (total satisfait à 50%, soit +5 pts).

Et va même au-delà puisque les principales figures de la classe politique y sont toutes en progression. En haut du palmarès, on retrouve, Alain Juppé (total satisfait à 49%, soit +4 pts) et Jean-Louis Borloo (total satisfait à 43%, soit +5 pts).

* Etude réalisée par téléphone du 31 août au 4 septembre 2013 auprès de 1016 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : OpinionWay

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L’Observatoire de l’opinion* du mois de septembre, réalisé par LH2 et publié par le Nouvel Observateur, place le chef de l’Etat à son plus bas niveau depuis son entrée en fonction.

Ainsi, par rapport au mois de juillet, François Hollande ressort avec un total opinion positive à 30% (-2 pts) et un total opinion négative à 63% (=).

La structure de cette popularité montre un fléchissement plus marqué chez les hommes (total opinion positive à 30%, soit -4 pts) que chez les femmes (total opinion positive à 28%, soit -1 pt).

Par classe d’âge, seuls les 18-24 ans revoient à la hausse leur jugement (total opinion positive à 41%, soit +4 pts). A l’inverse, les 25-34 ans (total opinion positive à 27%, soit -6 pts) et les + de 65 ans (total opinion positive à 30%, soit -6 pts également) sont les plus sévères.

Le détail par profession fait apparaître un recul généralisé, tout de même plus marqué chez les CSP+ (total opinion positive à 34%, soit -6 pts) qui restent malgré tout les sondés les plus positifs envers le Président de la République.

La situation de son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, n’est guère meilleure. Son total opinion positive atteint au mois de septembre 30% (-2 pts) et son total opinion négative 57% (+1 pt). Ceci lui permet de rester un cran au dessus de son plus bas niveau atteint en mai dernier.

* Etude réalisée par téléphone les 6 et 7 septembre 2013 auprès de 950 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : LH2

Lire aussi : Evolution de la popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault

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11.09.2013 par Zimmer

Le CNIP quitte l'UDI

Le bureau exécutif de l'UDI a décidé, hier soir, de se séparer du CNIP, estimant que le soutien unanime du bureau politique de ce parti à son président, Gilles Bourdouleix, après les propos qu'il avait tenus en juillet sur les gens du voyage, constituait "une rupture de fond de tout accord politique entre l'UDI, ses valeurs et son projet, et le CNIP". Le député-maire de Cholet avait lui-même démissionné de l'UDI dès la fin juillet.

Créé en 1949 par Roger Duchet, René Coty et Jean Boivin-Champeaux, le Centre National des Indépendants (CNI), devenu Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP) après le ralliement du Parti Paysan de Paul Antier, est la principale formation de droite libérale sous la IVème République, comptant alors dans ses rangs des personnalités politiques de premier plan comme Antoine Pinay, Paul Reynaud ou encore Joseph Laniel. 

Composante de la majorité constituée autour du général de Gaulle au début de la Vème République, le CNIP prend rapidement ses distances avec celle-ci, étant en désaccord avec les grands projets industriels et l'évolution de la politique algérienne du pouvoir gaulliste, avant de la quitter définitivement à l'automne 1962 en raison de son opposition au projet d'élection du président de la République au suffrage universel direct. A cette époque, une minorité du CNIP, avec Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Marcellin et Raymond Mondon, décide toutefois de rester dans la majorité gaulliste et crée les Républicains indépendants.

Soutenant la candidature de Jean Lecanuet à l'élection présidentielle de 1965, puis celle d'Alain Poher en 1969, le CNIP se marginalise dans les années 70, son aile la plus modérée (avec des personnalités comme Jean-Claude Gaudin) rejoignant alors les giscardiens. Sous la présidence de Philippe Malaud dans les années 80, il se situe à mi-chemin entre le RPR chiraquien et l'extrême-droite, accueillant en son sein des dissidents du Parti des Forces Nouvelles (PFN), dont son dirigeant historique Alain Robert. Lors des élections législatives de 1986, des membres du CNIP sont élus députés sur des listes du FN. 

Dans les années 90, le CNIP se rapproche du MPF de Philippe de Villiers, avant de devenir un mouvement associé de l'UMP en 2002 puis de reprendre son indépendance en 2008. Après avoir conclu des alliances avec DLR lors des élections régionales de 2010, il avait rallié l'UDI à l'automne 2012.

Fin août, Gilles Bourdouleix, qui est actuellement le seul parlementaire du CNIP, a rejoint les députés non-inscrits à l'Assemblée nationale.

Lire aussi : Gilles Bourdouleix rejoint les non-inscrits à l'Assemblée nationale
Publié dans : Vie des partis , CNIP , UDI
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Après l’annulation des résultats du scrutin général de mars 1983, une élection municipale partielle est organisée à Dreux (Eure-et-Loir) en septembre de la même année.

Trois listes sont sur la ligne de départ : Marcel Piquet (qui a pris la suite de Françoise Gaspard) pour l’union de la gauche, Jean Hieaux pour le RPR et l’UDF et Jean-Pierre Stirbois pour le Front national.

Au premier tour, la liste de Jean Hieaux qui réunit 42,66% des suffrages exprimés devance celle de Marcel Piquet qui obtient 40,62%. De son côté, le Front national réalise une percée sans précédent avec 16,72%.

Dans une ville dont la situation est déjà très médiatisée, la fusion entre les deux listes de droite est très vite actée et ne manque pas de déclencher polémiques et remous dans la classe politique. La liste d’union entre le RPR et le FN présentée au premier tour au printemps étant passée quasi inaperçue, cette fusion apparaît inédite.

Le 11 septembre 1983, au second tour, le basculement à droite s’opère, la liste de Jean Hieaux sur laquelle ont été ajoutés quatre membres du Front national recueille 55,45% des suffrages exprimés.

Publié dans : Histoire
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Le 10 septembre 1965 est signée la charte de La Fédération de la gauche démocrate et socialiste réunissant le Parti socialiste SFIO (Guy Mollet), le Parti radical-socialiste (René Billères), la Convention des institutions républicaines (François Mitterrand) et les clubs.

Après l’échec de Gaston Defferre quelques mois plus tôt, la création de la FGDS permet l’aboutissement du long processus de rassemblement de la gauche non communiste.

La signature de la charte, qui prévoit initialement une direction tournante, intervient quelques mois avant l’élection présidentielle de décembre 1965 qui aura lieu pour la première fois au suffrage universel. François Mitterrand a d’ailleurs annoncé sa candidature la veille, le 9 septembre.

En réussissant à mettre en ballotage le général de Gaulle lors de la présidentielle de 1965 et en enregistrant des résultats significatifs lors des élections législatives de 1967 (investiture d'un candidat unque par circonscription), la FGDS parvint à enrayer le long déclin de la gauche non communiste observé depuis le début de la Cinquième République.

Elle disparaît néanmoins fin 1968, un an avant que voit le jour une nouvelle initiative : la création du Parti socialiste.

Publié dans : Histoire
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