Le baromètre CLAI / Metronews / LCI du changement dans l’action politique* du mois de novembre réalisé par OpinionWay confirme la tendance observée lors de la dernière vague : la cote de confiance du couple exécutif se dégrade.

Pour François Hollande, Président de la République, on observe pour le second mois consécutif une baisse importante de popularité. Par rapport au mois d’octobre le total satisfait s’inscrit à 22% (-4 pts) et le total mécontent à 77% (+5 pts).

Dans le détail, ce nouveau recul est présent parmi tous les groupes étudiés : chez les sympathisants de gauche (total satisfait à 48%, soit -4 pts), chez ceux du MoDem (total satisfait à 25%, soit -10 pts) et chez ceux de droite (total satisfait à 6%, soit -1 pts).

La situation du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, apparaît encore plus dégradée. Il enregistre un total satisfait à 23% (-6 pts) et un total mécontent à 75% (+6 pts).

Les résultats de cette vague positionnent OpinionWay à des niveaux assez proches de ceux publiés récemment par les autres instituts.

Au sein du gouvernement, les résultats sont plus contrastés. On note une amélioration de la cote de confiance de Jean-Yves Le Drian (total satisfait à 50%, soit +8 pts), de Manuel Valls (total satisfait à 56%, soit +3 pts) et de Laurent Fabius (total satisfait à 49%, soit +2 pts). A l’inverse la dégradation est conséquente pour Cécile Duflot (total satisfait à 28%, soit -8 pts) et Michel Sapin (total satisfait à 25%, soit -6 pts).

* Etude réalisée par téléphone du 4 au 7 novembre 2013 auprès de 1002 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : OpinionWay

Voir aussi : Evolution de la popularité de l'exécutif depuis 2012

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L'ancien député-maire de Firminy, Théo Vial-Massat, est décédé le 30 octobre à l'âge de 94 ans.

Résistant au sein des FTP durant la Seconde Guerre mondiale, il avait adhéré au PCF à la Libération et était devenu membre du comité central de ce parti en 1950.

Il s'était fait élire une première fois député de la 4ème circonscription de la Loire (Firminy), lors du second tour des élections législatives de novembre 1962 et en triangulaire, face au sortant centriste Eugène Claudius-Petit. L'ancien ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme de la IVème République avait cependant reconquis ce siège en mars 1967, avant de se faire élire député de Paris en mars 1973, et Théo Val-Massat avait repris la circonscription en mars 1978. Réélu en juin 1981, il avait siégé à l'Assemblée nationale jusqu'aux élections législatives de mars 1986, puis de nouveau, avec le retour du scrutin majoritaire, de juin 1988 à mars 1993. Il ne s'était pas représenté lors de ce dernier scrutin où l'ancien ministre communiste Charles Fiterman, ancien député du Val-de-Marne puis du Rhône et natif de Saint-Etienne, avait tenté sans succès de lui succéder.

Théo Vial-Massat avait aussi été élu maire de Firminy en mars 1971 (également en battant Eugène Claudius-Petit, alors maire sortant) et l'était resté jusqu'en avril 1992, date à laquelle il avait cédé son fauteuil à son premier adjoint, Bernard Outin. Il avait encore été conseiller général de la Loire de 1970 à 1988 et conseiller régional de Rhône-Alpes.
Robert Salmon, qui avait été député de la Seine à la première Assemblée nationale constituante (d'octobre 1945 à mai 1946), est décédé le 23 octobre à l'âge de 95 ans.

Engagé dans la Résistance, délégué à l’Assemblée consultative provisoire à partir de novembre 1944, membre de l'UDSR lors de sa fondation en juin 1945, il avait été élu député de la Seine, dans le 3ème secteur de Paris, sur la liste socialiste conduite par André Le Troquer, à l'occasion des élections à la première Assemblée nationale constituante en octobre de la même année.

Il n'avait toutefois pas été réélu lors des élections à la seconde Assemblée nationale constituante de juin 1946 et, après avoir également perdu son mandat de conseiller municipal de Paris en octobre 1947, il s'était consacré totalement à la presse en dirigeant notamment le quotidien France-Soir qui avait pris la suite de Défense de la France qu'il avait cofondé sous l'Occupation.
Le baromètre politique* du mois de novembre, produit par TNS pour le compte du Figaro Magazine vient d’être publié. Conséquence d’un énième recul, la cote de confiance du chef de l’Etat s’inscrit à un nouveau plus bas niveau depuis son entrée en fonction.

Ainsi par rapport à la dernière vague, le Président de La République, François Hollande, ressort avec un total confiance à 21% (-2 pts) et un total pas confiance à 76% (+2 pts). Au sein de ce second agrégat, le total pas du tout confiance concerne désormais un français sur deux à 50% (+4 pts).

La baisse plus marquée chez les hommes (total confiance à 22%, soit -3 pts) que chez les femmes (total confiance à 21%, soit -1 pts) tend à ramener, à un niveau proche, le jugement des deux groupes étudiés.

Par classe d’âge, seuls les 35 à 49 ans, dont le décrochage avait été conséquent lors de la dernière vague, revoient à la hausse leur jugement (total confiance à 20%, soit +2 pts). A l’opposé, la dégradation est marquée chez les 50 à 64 ans (total confiance à 24%, soit - 5 pts) et les 65 ans et plus (total confiance à 23%, soit -6 pts).

Par profession, la vision des PCS+ se dégrade (total confiance à 21%, soit -4 pts), tout comme celle des retraités (total confiance à 22%, soit -7 pts). A l’inverse une amélioration s’observe chez les PCS- (total confiance à 20%, soit +6 pts).

Concernant la proximité politique, les mouvements les plus notables sont constatés chez les sympathisants du Front de gauche (total confiance à 31%, soit -9 pts) et du MoDem (total confiance à 20%, soit +5 pts).

Enfin, l’analyse par catégorie de revenu ou par niveau de diplôme fait apparaître une baisse dans l’ensemble des groupes étudiés.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, suit une trajectoire très proche, son total confiance ressort à 22% (-2 pts) et son total pas confiance à 72% (+3 pts).

* Etude réalisée par téléphone du 23 au 26 octobre 2013 auprès de 1 000 personnes.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : TNS

Voir aussi : Evolution de la popularité de l'exécutif
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Le 30 octobre 1980, Michel Colucci dit Coluche se présente face à la presse, réunie au Théâtre du Gymnase, et annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 1981.

A cette occasion il fait la déclaration suivante :
« J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques, à voter pour moi, à s'inscrire dans leurs mairies et à colporter la nouvelle. »

Cette annonce de candidature rencontre un fort écho médiatique. Il est vite crédité de 15% des intentions de vote dans les sondages et annonce un peu plus tard avoir franchi la barre des 500 parrainages nécessaires pour se présenter.

Ainsi la candidature perd rapidement son statut de simple plaisanterie et les principaux prétendants à la fonction suprême prennent conscience des dangers que pourraient procurer une telle présence lors de l'élection. Après avoir subit différentes pressions politiques, Coluche met finalement fin à l’aventure en mars 1981.

Publié dans : Histoire

Le 30 octobre 1979, peu avant 9h00 du matin, la gendarmerie nationale découvre le corps de Robert Boulin dans un étang de la forêt de Rambouillet dans les Yvelines.

Maire de Libourne depuis 1959 et élu député de Gironde, sans discontinuer depuis 1958, il avait plusieurs fois été nommé au gouvernement. La dernière fois en avril 1978, comme ministre du Travail et de la Participation, portefeuille qu’il détenait encore à l’annonce de son décès.

Dès la découverte du corps, les autorités privilégient la piste du suicide. Pris dans la tourmente médiatique après les différentes révélations sur sa résidence de Ramatuelle, l’état psychologique supposé faible du ministre appuie l’hypothèse qu’il s’est donné la mort. Le contenu de lettres, postées la veille, et qui lui sont attribuées viennent encore renforcer cette thèse.

A ce jour, si la raison officielle du décès reste le suicide, plusieurs zones d’ombre demeurent. La famille de Robert Boulin, des figures politiques ainsi que des journalistes ont relevé depuis presque 35 ans différents éléments accréditant un possible crime politique.

Publié dans : Histoire

L’Observatoire de la politique nationale* du mois d’octobre, réalisé par BVA pour Orange, L’Express, la Presse régionale et France Inter vient d’être publié. Conséquence d’un énième important recul, la cote de confiance du chef de l’Etat ressort à son plus bas niveau depuis son entrée en fonction. Pire jamais un Président n’était apparu aussi impopulaire depuis la création de ce baromètre il y a 32 ans.

Par rapport à la dernière vague, le Président de la République, François Hollande, ressort avec un total bonne opinion à 26% (-6 pts) et un total mauvaise opinion à 73% (+7 pts). Au sein de ce second agrégat, le total très mauvaise opinion s’élève désormais à 45%.

Alors que le baromètre BVA était jusqu’à présent l’un des moins sévères avec le chef de l’Etat, les chiffres publiés dans cette vague sont désormais très proches de ceux communiqués par les autres instituts.

La popularité du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, connait une évolution très proche. Son total bonne opinion chute à 25% (-4 pts) et son total mauvaise opinion bondit à 73% (+4 pts).

Les réponses aux autres questions posées ne sont pas mieux orientées. 74% (+3 pts) des personnes interrogées trouvent injuste la politique menée par l’exécutif. 84% (+7 pts) la trouvent inefficace.

* Etude réalisée par internet du 24 au 25 octobre 2013 auprès de 1 050 personnes précédemment recrutées par téléphone.

L'étude complète est disponible sur le site de l'institut : BVA

Voir aussi : Evolution de la popularité de l'exécutif depuis le début du quinquennat

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Alors que la version initiale de la Constitution de 1958 prévoit l’élection du Président de la République par un collège électoral composé de grands électeurs (parlementaires, conseillers généraux et représentants des conseils municipaux), l’idée de procéder au suffrage universel direct mûrit progressivement dans l’esprit du général de Gaulle.

Le Chef de l'Etat fait part des son projet lors d’une allocution radiotélévisée, réalisée fin septembre 1962. A l’exception de l’UNR et d’une frange des Indépendants, la décision de recourir à l’article 11 de la Constitution plutôt qu’à l’article 89 suscite un véritable tollé dans les rangs des partis traditionnels. Les conséquences politiques sont multiples : adoption d’une motion de censure, démission du gouvernement et dissolution de l’Assemblée nationale.

Le référendum est organisé le 28 octobre 1962, la question posée est la suivante : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au Peuple français par le Président de la République et relatif à l'élection du Président de la République au suffrage universel ? ».

Le taux de participation atteint quasiment les 77% et le « oui » l’emporte largement avec 13 150 516 voix soit 62,25% des suffrages exprimés.

Le projet de révision constitutionnelle est adopté et dès l’échéance de 1965, le Président de la République est élu au suffrage universel direct.
Publié dans : Histoire
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Dans le cadre de son programme « Histoire immédiate », France 3 diffuse, ce lundi soir à 20h45, un documentaire intitulé « La France en face ».

Présentation :

Comment vit-on à Saint-Dizier en Haute-Marne ? Mieux qu’à Neuves-Maisons en Meurthe-et-Moselle ? Ou moins bien qu’à Villaines-la-Juhel en Mayenne ? Vaut-il mieux être paysan en Languedoc-Roussillon ou soudeur à Saint-Nazaire ?
Ces quelques territoires qu'à priori tout oppose ont pourtant un point commun : la fragilité sociale. 60 % de la population vit dans cette France dont on ne parle jamais, à l’écart de la mondialisation. Par rapport à Paris ou Montpellier, c’est le jour et la nuit. Les 25 grandes métropoles françaises rassemblent, elles, 40 % de la population. Ici vivent la plupart des cadres, des techniciens spécialisés et l’essentiel des immigrés. Deux France pour un même pays ! Plus qu’un gouffre, c’est une fracture qui explique l’hypertension que nous ressentons.
Grâce aux travaux des chercheurs en géographie sociale, économie et histoire contemporaine, Jean-Robert Viallet est parti un an sur les routes de France. Le tableau qu’il dresse redessine la géographie sociale de la France.

Le film, dont toute la réflexion est basée sur la géographie sociale, fait ressortir un pays clivé à deux vitesses, constitué de vingt-cinq métropoles tournées vers la mondialisation et une France périphérique en situation de grande fragilité sociale.

On apprend ainsi que :

  • Les métropoles rassemblent plus de 80% des cadres et des immigrés.
  • 60% des Français vivent dans des territoires « socialement fragiles »
  • 4,6 millions de salariés travaillent à temps partiel. Ils n’étaient qu’à peine 2 millions en 1980.
  • Contrairement aux idées reçues, 85% des « ménages pauvres » (touchant moins de 803 euros par mois), n’habitent pas un quartier sensible. 75% de ces ménages n’habitent pas en HLM. Pour l’essentiel, ils vivent dans des communes de moins de 10 000 habitants en dehors des 25 métropoles.
Tout au long du documentaire s’alternent témoignages des différents personnages et interventions d’experts : Anne Clerval (Géographe), Laurent Davezies (Economiste), Annie Fourcaut (Historienne) et Christophe Guilluy (Géographe).
Publié dans : TĂ©lĂ©vision
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Par décret du 7 octobre 2013, et dans le cadre des articles LO144 et LO297 du code électoral, Hugues Fourage (PS) et François Pillet (DVD) sont chargés d’une mission temporaire auprès de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur.

Hugues Fourage, maire de Fontenay-le-Comte depuis 2008 et député de la 5e circonscription de Vendée depuis 2012, siège à l’Assemblée nationale au sein de la commission des Lois.

François Pillet, maire de Mehun-sur-Yèvre depuis 1998 et sénateur du Cher depuis 2007, siège au Sénat au sein de la commission des Lois constitutionnelles, de Législation, du Suffrage universel, du Règlement et d'Administration générale.

La mission dont le thème porte sur « L’évaluation de la loi n° 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale » aura pour but d’évaluer les modalités concrètes du rattachement organique et budgétaire de la gendarmerie nationale au ministère de l'intérieur, en analysant son impact sur son organisation interne, ses effectifs, l'exercice de ses missions et sa présence sur le territoire.

Il s’agira d’évaluer les effets produits par ce rattachement sur l'efficacité de l'action de l'état en matière de sécurité et d'ordre publics et sur la mutualisation des moyens entre police et gendarmerie ainsi que d’analyser les mesures mises en œuvre pour favoriser l'obtention d'une parité globale entre les personnels des deux forces de sécurité, dans le respect de leurs spécificités et de leurs identités respectives.

Les conclusions et recommandations de la mission sont attendues pour le 15 décembre 2013.

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